vendredi 14 septembre 2012

Les septs douleurs de la Vierge Marie

Nous honorons notre Mère la Vierge Marie par:
Le chapelet des larmes de douleur de Marie celui-ci est à ses souffrances de Mère



Il est différent du chapelet du rosaire , qui est plus souvent prié.

Marie a pleuré devant la croix de Jésus son Fils lors de sa crucifixion (cf. Stabat Mater ).Elle a envoyé ses larmes à Syracuse dans le récit de Notre Dame de Syracuse.

Soeur Amalia
Elle a aussi pleuré des larmes de Sang à Civitavecchia en 1995.

Ce chapelet était bien connu autrefois mais il est presque tombé dans l'oubli aujourd'hui.


Le 8 novembre 1929, la Vierge Marie est apparue à Soeur Amalia au Brésil et lui a enseigné ce chapelet, d'où son origine. Soeur Amalia avait subi les stigmates , comme Theresa Neumann et Padre Pio.

Le 15 septembre , c'est la fête de Notre Dame des Douleurs et ce jour est opportun pour dire ce chapelet.

Il y existe beaucoup d'autres chapelets pour les occasions spéciales: le chapelet des Anges, le chapelet à Saint Antoine, le chapelet de Sainte Rita, le chapelet de la Foi, le chapelet de la miséricorde, le chapelet des agonisants, le chapelet des saintes plaies, le chapelet de âmes du purgatoire ...... .


Pour prier le chapelet des larmes de douleur, il faut d'abord dire une prière d'entrée.

Le chapelet a cinquante-neuf perles et les prières habituelles du rosaire (Notre Père , Avé Maria , Credo ) sont remplacées par d'autres.



Au lieu d'avoir une croix, ce chapelet a une grande médaille suivie de trois petites perles, puis une seule perle, puis une autre médaille de Notre Dame de Lourdes.



Ensuite, il y a sept séries de sept perles séparées par une perle chacune (six autres perles). Les sept séries permettent de vivre, comprendre et de méditer les douleurs et les larmes de la Vierge Marie


Comment prier le chapelet des douleurs

Prière d'entrée:

Jésus crucifié! Prosternés à Vos pieds, nous Vous offrons les larmes de sang de celle qui vous a accompagné pendant Votre si douloureux chemin de croix avec un tendre et compatissant amour. Faites, ô bon Maître, que nous prenions à cœur les enseignements tirés des larmes de sang de Votre Très Sainte Mère, afin qu'accomplissant Votre Sainte Volonté sur terre, nous puissions Vous louer et Vous glorifier au ciel pendant toute l'éternité. Amen !





 

À la place du Notre Père, nous disons :


Ô Jésus, regardez les larmes de celle qui Vous a le plus aimé sur terre et qui Vous aime le plus tendrement au ciel.


À la place des Je vous salue Marie, on dit: (Sept fois)


Jésus, exaucez nos prières à cause des larmes de sang de votre Très Sainte Mère.



À la fin, on répète trois fois la prière qui remplace le Notre Père

Puis on dit la prière de conclusion.



Ô Marie, Mère de l'Amour, des Douleurs et de la Miséricorde, nous vous demandons d'unir vos prières aux nôtres, afin que Jésus, votre divin Fils, auquel nous nous adressons au nom de vos maternelles larmes de sang, veuille exaucer nos supplications et nous accorder, avec les grâces demandées, la couronne de la vie éternelle. Amen.


Vos larmes de sang, Ö Mère douloureuse, anéantissent le pouvoir de l'enfer. Que votre divine douceur, ô Jésus enchaîné, préserve le monde de la confusion qui le menace! Amen.

1* Les larmes versées par notre Très Sainte Mère pendant la prophétie de Siméon lors de la présentation au temple.(Luc 2. 33,35)


Son Père et sa mère étaient dans l'étonnement de ce qu'il disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa Mère:"Vois ! cet enfant doit amener la chute et le le relèvement d'un grand nombre en Israël; il doit être un signe en butte à la contradiction , - et toi-même, une épée te transpercera l'âme ! - afin que se révèlent les pensées intimes de biens des coeurs"


Poussé par l'esprit, Syméon vient au temple, il reconnaît Jésus Luc 2.29,30: Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole laisser ton serviteur s'en aller en paix, car mes yeux ont vu le salut

2*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de son exil en Égypte après la visite des mages (Matthieu 2.13, 18)

Après leur départ, voici l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit: "Lèves-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et fui en Egypte; et restes-y jusqu'à ce que je te dise. car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr." Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, de nuit et se retira en Egypte; et il resta là jusqu'à la mort d'Hérode; pour accomplir cet oracle prophétique du Seigneur: D'Egypte j'ai appelé mon fils
Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, fut pris d'une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d'après le temps qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit l'Oracle du prophète Jérémie:
Une voix dans Rama s'est fait entendre,
pleur et longue plainte:
c'est rachel pleurant ses enfants;
et ne veut pas qu'on la console, car il ne son plus.
Dès sa naissance de Jésus, Satan est présent.

Comme pharaon, Hérode massacre les nouveau-nés, Hérode condamne l'innocence. Les premiers martyrs versent leur sang, les Mères pleurent de douleur

3*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de sa quête de Jésus (Luc 2. 41,49)


Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de Pâque, Et lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent, comme c'était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu'ils s'en retournaient, l'enfant Jésus resta à Jérusalem à l' insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, il firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leur parents et connaissances. Ne l'ayant pas trouvé, il revinrent, toujours à Jérusalem.
Et il Advint, au bout de trois jours, qu'ils le trouvèrent dans le temple, aussi au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant; et tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
A sa vue, il furent saisie d'émotions, et sa mère lui dit: " Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois ! ton Père et moi, nous te cherchons angoissés." Et il leur dit :"Pourquoi donc me cherchiez-vous? Ne saviez- vous pas que je dois être dans la maison de mon Père."


Les trois jours sont le prélude de la mort et de la résurrection de Jésus, La place du Christ est dans la maison du Père, et notre vie notre paix se trouvent dans le temple de son corps pour recevoir, par le Saint Esprit, son enseignement.

4*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors du douloureux chemin de croix de Jésus.(Luc 23. 26,32)



Quand ils l'emmenèrent, il mirent la main sur un certain Simon de Cyène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit:" fille de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les seins qui n'ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes: Tombez sur nous ! et aux colline: Couvrez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendrait-il du sec ? " On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécuter avec lui. Jésus porte sa Croix, Jésus porte les Péchés du monde, jésus porte l'Humanité, puis il laisse Simon porter sa croix, comme il va confier aux Apôtres la prédication de l'avènement du Royaume de Dieux


5*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lors de l'agonie de Jésus sur la croix. (Marc 15. 33,39)



Quand fut la sixième heure, l'obscurité se fit sur la terre entière jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri : "Elôïn Elôï, léma sabachthani" ce qui se traduit :" Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" Certain des assistants disaient en l'entendant: "Voilà qu'il appelle Elie ! " . Quelqu'un courut tremper une éponge dans du vinaigre et, l'ayant mise au bout d'un roseau, il lui donna à boire en disant : "Laissez ! que nous voyons si Elie va venir le descendes !" Or Jésus jetant ub grand cri, expira .


Le centurion reconnaît le fils de dieu, sachons nous aussi le reconnaître et l'aimer en servant notre prochain. Ne sommes nous pas ce ces brebis qui entendent sa voix; Du coeur du Christ ont Jaillit le sang et l'eau , signes qui font vivres les fidèles de Jésus signes des sacrement qui nous font vivre dans l'espérance de la vie éternelle.

6*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lorsque le Sacré Corps de Jésus fut descendu de la croix et placé dans ses bras.(Jean 19. 38,40)



Après ces événements, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Nicodème - celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus - vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs.

Comme tous juifs, Jésus entre au tombeau, avec l'amour des croyants, ceux qui le connaissent dans leurs âmes.

7*Les larmes versées par notre Très Sainte Mère lorsque Jésus fut placé dans le Saint-Sépulcre.(Jean 19.41,42)




Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

Jésus est mis au tombeau , ainsi, sa vie terrestre se termine, il descend aux enfers? Douleurs et incertitude des ses plus proches disciples.


 

Ma demande à la Vierge Marie:




Ö a toi Marie Vierge des Vierges.

Mère des Mères.

Toi qui a souffert au plus profond de ton coeur,

au plus profond de ton âmes

Toi première des servantes de Dieu le Père.

Je demande par l'Amour de Jésus Christ,

ton fils bien aimé, Rédempteur du monde:

d'être:



l'Avocate,

la Mère, la Soeur,

la Compagne,

la Confidente

des plus démunis.



De celles et ceux qui souffrent:


de la solitude,

de l'oubli de leurs prochains,

de l'oublie de leurs semblables,

de l'indifférence des autres,

de l'indifférence de la société.



Aide moi à mieux:



les comprendre,

mieux les servir,

mieux les aimer.


Aide moi à mieux:

les comprendre,

mieux les servir,

mieux les aimer.

La Vraie Croix, dite également Sainte Croix, est la croix sur laquelle Jésus Christ a été crucifié.

Au cours de siècles et notamment à partir des reliquaires portant le nom de staurothèques sont spécialement fabriqués pour abriter les fragments.
La Croix est l'instrument du salut de toute l'humanité puisque c'est sur elle que le Christ, en mourant, a racheté les hommes de leurs péchés
Isaac portant le bois de son sacrifice
Gn 22:6-Abraham prit le bois de l'holocauste et le chargea sur son fils Isaac, lui-même prit en mains le feu et le couteau et ils s'en allèrent tous deux ensemble.
Les serpents d'airains
Nb 21:8-et Yahvé lui répondit : " Façonne-toi un Brûlant que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie. "
Nb 21:9-Moïse façonna donc un serpent d'airain qu'il plaça sur l'étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent d'airain et restait en vie.

Deux fêtes marquent, dans le calendrier liturgique de l’Eglise Catholique
L’importance de cette Croix pour le salut des hommes de toute l’humanité fait l’objet de 2 fêtes l'importance de cet objet :
L'Invention de la Croix (3 mai)
L'Exaltation de la Croix (14 septembre)

Que nous dit l’Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur?
INVENTION de la SAINTE CROIX (en 326)
L'empereur Constantin, vainqueur par la Croix, lui rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, Sainte Hélène, fêtée 18 août, ne cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d'en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les Lieux Saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu Son sang.

  • (Née vers l'an 249, dans la province romaine de Bithynie, au nord-ouest de l'Asie Mineure, au sein d’une famille modeste, Hélène devient la concubine de l’empereur Flavius Constantius, surnommé Chlore. Elle sera la mère de Constantin qui deviendra empereur à la suite de son père et proclamera le christianisme religion officielle de l’empire romain. Avec Constantin, Hélène devint la puissante protectrice des chrétiens, puisant largement dans le trésor impérial pour construire ou doter de nombreuses églises, tout en secourant les pauvres, protégeant les opprimés et s’efforçant d’améliorer le sort des prisonniers, ce qui la fit vénérer du petit peuple.

  • Hélène meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques)
L'entreprise ne manquait pas de difficultés; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.
Hélène ne se laissa point décourager; elle enleva les traces détestables du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d'ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de Sa tête.
L'évêque de Jérusalem eut l'heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir; l'approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie.
Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu'on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.
L'impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette Croix; elle envoya l'autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.
Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la Croix vénérée; mais elle fut bientôt reconquise par l'empereur Héraclius.
La Croix retrouvée donna lieu à la fête de l'Invention de la Sainte Croix, qui se célèbre le 3 mai; la Croix reconquise donna lieu à la fête de l'Exaltation de la vraie Croix, qui se célèbre le 14 septembre.
Dès ces époques reculées, la dévotion à la vraie Croix se répandit, avec les précieuses parcelles de l'instrument de notre salut, dans tout l'univers.
On suppose même qu'une telle diffusion n'a pu se produire sans une multiplication merveilleuse. C'est ainsi que cet instrument de supplice, autrefois infâme, est devenu un signe de gloire et de triomphe.
Que de fois, depuis l'apparition de la Croix à Constantin, le gage sacré de la Rédemption n'est-il pas miraculeusement apparu à la terre!
La Croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La Croix est la reine du monde.

EXALTATION de la SAINTE CROIX (627)
Sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée.
Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu.
Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort.

Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise.
Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple; on alla au-devant de lui avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe.

L'empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré, qui avait été quatorze ans au pouvoir des barbares.
Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules; mais lorsqu'il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d'avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout:
"Prenez garde, ô empereur! lui dit alors le patriarche Zacharie; sans doute le vêtement impérial que vous portez n'est pas assez conforme à l'état pauvre et humilié de Jésus portant Sa Croix."

Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu'au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.
Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré: un mort fut ressuscité, quatre paralytiques guéris; dix lépreux recouvrèrent la santé, quinze aveugles la vue; une quantité de possédés furent délivrés du malin esprit, et un nombre considérable de malades trouvèrent une complète guérison. A la suite de ces événements fut instituée la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir.

La bible est le seul document canonique et historique qui nous permet de connaître les circonstances de la mort de Jésus de Nazareth.
La Crucifixion était, dans l'Antiquité oriental, une méthode d'exécution de la peine capitale.
Les Romains adoptèrent cette infâme méthode pour exécuter les esclaves, les pirates, les brigands et les indésirables de la société. Les historiens démontrent que la cruauté et l’humiliation étant inouïes dans la crucifixion ; les romains la pratiquaient rarement chez leurs concitoyens : Tant disque Jésus et de Pierre furent crucifiés, Paul « le romain » fut décapité.
La crucifixion fut abolie dans l’empire Romain, en 313, par l'empereur Constantin Ier.
Rite de la Crucifixion
En premier il y avait la flagellation

Le condamné était frappé à coup de verges dont les embouts pouvaient être du plomb ou des ossements
Le nombre de coups de fouet était limité à 40 chez les juifs, mais n’avait aucune limitation chez les romains et pour Jésus se sont ceux-ci qui sont chargé de cette besogne.
La flagellation avait aussi un caractère d’humiliation et surtout de torture afin de faire faiblir moralement et physiquement le condamné
Pourquoi le crucifié mourait-il
La mort du crucifié provient de l'asphyxie résultant de la fatigue de muscles des épaules, pectoraux et intercostaux.
Or, les pectoraux et intercostaux assurent la respiration en collaboration avec les muscles diaphragmatiques. Dans la position du crucifié, l’air entre facilement dans le poumon, mais ressort difficilement.
Pour tenter de respirer, le crucifié essaie de positionner ses pieds sur la console qui est sous ses pieds en utilisant les muscles de jambes.
Le poids de son corps repose alors sur les clous de ses pieds et lui provoque d'immenses douleurs
La mort pouvait aussi être accélérée en empêchant le condamné à faire des manœuvres lui permettant de bien respirer ; les jambes du crucifié étaient alors brisées à cette fin.
En empêchait le crucifié de faire des mouvements en lui brisant les jambes
Mais, pour le Seigneur, quand ils s’approchèrent de Lui, ils ne lui brisèrent pas les jambes, car Il était déjà mort,
Jn 19:32-Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
Jn 19:33-Venus à Jésus, quand ils virent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,